1ère partie
Tollite Hostias, Oratorio de Noël opus 12, n°10
Quare fremuerunt, Oratorio de Noël opus 12, n°6
Camille Saint-Saëns, 1858
O salutaris, extrait de la « Messe aux Chapelles » Charles Gounod, 1890
Ave Maria, FWV62
Andantino
Deus meus, extrait des « Sept paroles du Christ »
César Franck, 1858
Stabat Mater
Charles Gounod, 1867
Ave verum, opus 65 n°1
Gabriel Fauré, 1894
2ème partie
Variations sur le cantique 130
Klaas Bolt
Ave verum
Camille Saint-Saëns, 1860
Panis angelicus, FWV 61 (1861)
Psaume 150 (1888)
César Franck
Cantique de Jean Racine, opus 11 (1864)
Maria mater gratiae, opus 47 n°2 (1888)
Gabriel Fauré
Ave Maria
Louis Vierne, 1890
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Oeuvres sacrées
Gabriel Fauré, César Franck,
Camille Saint-Saëns, Charles Gounod
Concert de musique française avec orgue de la fin du XIXème siècle
Direction : Catherine Martin
Orgue : Antoine Janod
Affaiblie par les grands bouleversements politiques de la Révolution française et des révolutions du début du XIXème siècle, l’Eglise repart à la conquête de nouveaux fidèles à partir des années 1850.
Parallèlement, la musique religieuse, jusque là assez largement délaissée par les compositeurs romantiques au profit de l’opéra omniprésent et des salons
musicaux, trouve un nouvel essor.
C’est dans ce cadre que s’inscrivent les oeuvres des quatre compositeurs présents dans ce programme. A travers elles, nous retrouverons les deux grands courants qui irriguent la musique religieuse tout en s’opposant, parfois chez un même compositeur :
- le goût du faste, du grandiose, du solennel (Psaume 150 de Franck, extraits de l’Oratorio de Noël de Saint Saëns)
- la volonté de restauration d’une expression plus intime de la foi (Ave Maria de Franck, Ave verum de Saint Saëns et de Fauré)
Du Stabat mater de Gounod, presque inconnu au célébrissime Cantique de Jean Racine de Fauré, l’Ensemble Vocal Alingavia et l’organiste Antoine Janod vous convient à percevoir l’esprit de cette fin du XIXème siècle et à entendre comment les hommes de cette époque exprimaient leur ferveur religieuse, sentiment qui, lui, est intemporel.
2011