Con el cielo en las manos

pour bandonéon solo

Astor Piazzola

 

« Le festin » ou Rabelais à la sauce argentine

pour choeur et piano

Adrien Politi

  • Les propos des biens ivres
  • Les paroles gelées
  • La Sibylle

 

Alfonsina y el mar

pour choeur et piano

Ariel Ramirez

 

Ave Maria

pour piano, bandonéon et soliste

Astor Piazzola

 

MisaTango

Martin Palmeri

  • Kyrie
  • Gloria
  • Credo
  • Sanctus
  • Benedictus
  • Agnus Dei

MISA TANGO ou Misa à Buenos Aires de Martin PALMERI


Direction : Catherine Martin

Bandonéon : Kristina Kuusisto

Mezzo : Cecilia Parody

Piano : Muriel Stip

et orchestre à cordes.

Puissante et originale, cette messe de Martin Palmeri plonge ses racines autant dans le patrimoine classique universel que dans les traditions populaires latino – américaines. Composée en 1996 sur des rythmes de tango, la Misatango comporte toutes les parties traditionnelles d’une messe. Mêlant le sacré et le profane, la musique savante et des influences populaires, Martin Palmeri a donné à cette œuvre des accents nostalgiques et lancinants typiques de la grande tradition de Buenos Aires.


Chef de chœur et d’orchestre, instrumentiste dans des orchestres de tango, Martin Palmeri a su trouver comment concilier chœur et tango de façon à obtenir la meilleure traduction de l’esprit du tango populaire. L’œuvre a été écrite en latin, la langue des chœurs d’Argentine. Elle maintient absolument toute la structure des messes classiques. La seule différence, c’est qu’elle a été composée avec un accompagnement d’orchestre qui a un rapport direct avec la musique porteña, c’est-à-dire avec la musique du tango de Buenos Aires : la sonorité si particulière du bandonéon et de l’orchestre de tango, les jeux de dialogue entre les pupitres du chœur, comme des réponses entre des voix solistes, nous transporteront sur les rives du Rio de la Plata.


En 1996, l'orchestre symphonique de Cuba crée la Misa a Buenos Aires (surnommée depuis Misatango, mais chez Martin Palmeri, tout est tango). Le succès mondial est immédiat. C'est, pour une messe latine, une oeuvre étrange et extraordinaire, d'une extrême tension dramatique, aux contrastes tranchés entre les masses vocales et la seule soliste.

2017